180.5 ce matin sur ma balance.... un petit .5 de perte...
Je n'en serai pas très loin!! Si février avait une longueur normale sans doute j'aurais été sous 180 :)
Peut-être le serai-je! Il me reste deux petites journées!!!! hihihihi
La semaine de relâche me fait sauter une semaine de pesée officielle, et de toute façon ma perte n'était pas si épatatante ;o))
La semaine prochaine j'aimerais bien que ma perte minçavi soit d'au moins -1.5 lb!!
mercredi 27 février 2008
Je ne réussirai peut-être pas mon défi mais....
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mardi 19 février 2008
Pesée mincavi 19 février
Un résultat plus qu'encourageant!
-1.2 livres!
Pour moi c'est super!
Mon corps perd environ une livre par semaine lorsque je lui en donne l'opportunité.
C'est son rythme!
Au lieu de me décourager, je l'accepte et j'accumule les petits peu qui bientôt feront un gros peu!:)
4/12 - 190
11/12 - 189
18/12 - 188.8
8/01 - 188.2
15/01 - 186.6
29/1 - 186.2
5/2 - 185.4
12/2 - 184.6
19/2 - 183.4
Perte totale: 6.6 lbs :-)
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vendredi 15 février 2008
Ce matin
Je me lève, avec une sensation de légèreté, je suis quasiment en train de perdre mes bobettes tant j'ai minci au niveau des cuisses et des fesses.
Je me pèse évidemment!
181 youaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhouuu!!
Certes pas un poids minceur hihihihi loin de là, mais j'avais hâte à ce chiffre.
Le prochain c'est ma dizaine pile....
Et une petite perte de plus me catapultera dans mon premier vrai défi personnel, revenir à mon plus haut poids pesé AVANT cette grossesse (178.5).
Persévérance, oui. Ti train avance pas vite, mais les résultats sont au bout !!!
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mardi 12 février 2008
Retour de pesée - 12 février
4/12 - 190
11/12 - 189
18/12 - 188.8
8/01 - 188.2
15/01 - 186.6
29/1 - 186.2
5/2 - 185.4
12/2 - 184.6
Perte totale: 5.4 lbs :-)
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lundi 11 février 2008
Je suis là!
182.5. le matin, sur ma balance perso, c'est le poids que je semble maintenant avoir bien stabilisé suite à mes règles. Avant mes règles, je jouais davantage dans le 183.5.
Pour relever mon défi, il me reste 18 jours. Et je dois éliminer 3 livres afin de ne plus voir le chiffre 8 en dizaine!!!
Je pense que je vais m'activer hihihihi!!!
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mardi 5 février 2008
Lu aujourd'hui dans le Soleil
Le gouvernement fait des études sur la rentabilité des individus et considèrent que les obèses et les fumeurs sont trèsssssssss rentables pour l'état...
Voulez savoir pourquoi?
"Entre 20 ans et 56 ans, ce sont les obèses qui coûtent le plus cher, ont relevé les chercheurs. Mais la précocité de leur mort et de celle des fumeurs, comparée à celle des personnes en bonne santé, les rend, à terme, «moins chers» à soigner.
... juste de le lire, je me dis: ah ben les batinsses, je vais m'organiser pour être dans leur pattes bennn longtemps! Y m'auront pas aussi facilement :oP
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Pesée minçavi aujourd'hui!
Ma balance perso me dicte une perte d'environ 1lb, au jour 1 de mes menstruation avec le gonflement qui s'en suit. J'ai hâte de voir la semaine prochaine!!! Peut-être aurai-je une plus belle perte encore!
La suite en fin d'après-midi!
:oD
**De retour!
Si l'on escompte que j'ai collationné alors qu'habituellement je ne mange rien.. j'ai -1lb cette semaine :) À la pesée c'est .8 alors je compte .8 ! Hihihi
Dans qq jours j'aurai sans doute une surprise, après les reds, mais je suis tout de même satisfaite. C'est lent mais ça descend. Une bonne leçon d'humilité pour ne plus se remettre les pieds dedans (l'emmerdement de perdre du poids). On doit prendre le temps de le perdre, car on a pris le temps de le prendre.
4/12 - 190
11/12 - 189
18/12 - 188.8
8/01 - 188.2
15/01 - 186.6
29/1 - 186.2
5/2 - 185.4
Total: 4.6 lb
La semaine prochaine, premier 5 lb!!
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dimanche 3 février 2008
Les mécanismes de protection (2)
S'enrober pour se dérober à la projection d'autrui.
Billet en construction.
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Simplement Vivi
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Les mécanismes de protection (1)
--Armes d'une redoutable efficacité, utilisées par notre cerveau pour niveller notre marée intérieure, remplir le vide sous nos pieds, repousser les souffrances, qu'elles proviennent du présent ou du passé.--
Nous construisons notre caractère, notre ligne de vie, érigeons nos valeurs à partir de ce que nous vivons, à partir de ce à quoi nous sommes confrontés.
Parfois, la vie nous malmène. Nous attaque ou nous modèle dans les moments où nos failles sont plus fragiles. Et parfois elle profite du terreau tendre de l'enfance ou de l'adolescence pour nous infliger ses leçons les plus marquantes.
J'ai grandi dans un milieu offrant des contrastes déroutants.
Depuis que je suis toute jeune, manger rime avec désennui ou réconfort. Élevée dans une région éloignée, sans cinoche, sans centres d'achat et à l'ère de Radio Cadenas comme seul poste de télé. Très souvent, les grignotises suffisaient pour nous mettre le coeur à la fête. Je me rappelle même avoir émiétté des chips sur la table du salon, alors que moi et mon frère d'un an à peine nous nous amusions à être des animeaux vivant de nos réserves (les miettes étant la moulée genre). D'autres fois, c'était les bonbons en poudre ou les colliers... comme tous les enfants, oui, mais différemment. Je crois que tout ce sucre était entouré d'une aura magnifiée par contraste avec l'atmosphère un peu tristounette d'enfants quelques peu délaissés par leur mère enseignante, femme de carrière impliquée socialement, et élevés par des bonnes venues concocter les repas et s'occuper de l'ordinaire. Le papa prenait la relève pour la soirée, mais il manquait maman. Une enfance point malheureuse, mais légèrement déprimante si l'on compare avec ce que vivent nos jeunes aujourd'hui, toutes leurs possibilités, même en région! Une enfance où l'acte de manger n'en est pas un qui se résume à carburer. Manger est une source de plaisir plus profonde que celui d'une survie assurée. Manger désennuie.
De fraises à la crème en bols de crème glacée à la menthe, l'enfant solitaire et inactive que je suis est déjà fort rondelette lorsqu'elle commence la maternelle. Pas énorme mais enrobée juste assez pour avoir le visage rond, peu d'entrain et d'aptitudes aux jeux de groupe, souvent axés sur la performance. J'apprend à me détester, non pas par moi-même mais dans le regard des autres, leurs moqueries. Ma mère, enseignante à la même école, veille sur moi d'un oeil protecteur, ce qui n'aide pas mon assimilation. Elle laisse allonger mes cheveux jusqu'à dépasser mes fesses, ce qui me marginalise de plus belle, et j'en ai conscience. Pour elle, je suis une princesse, elle m'habille et me traite comme telle. Mais autour, le monde n'est pas fait de princesses, et je me sens plus que jamais étrangère. Le fait qu'affectivement je sois passablement handicapée ne ressort pas de prime abord puisque je suis très avancée pour mon age, scolairement. Je sais lire et compter en maternelle. Elle en est fière. Qu'en pensent mes pairs, je vous laisse deviner. Les psychologues impliqués dans l'évaluation demandée par ma mère afin sauter ma première année, les acquis étant validés, virent juste, eux. Pas prête affectivement, qu'ils ont répondu. Pas prète socialement à se retrouver avec des plus vieux. Et ils ont eu parfaitement raison, bien que ma mère ne l'acceptât jamais. La connexité sociale de l'enfant avec son milieu est au moins tout aussi importante que le volet accadémique. Elle a réussi plus tard à me faire sauter le troisième degré du primaire, mais c'est une autre histoire, que je pourrais raconter dans le volet 2 de cette longue entreprise sur les mécanismes de protection.
C'est à cette époque que je développe la haine de mon propre corps et m'engage dans cette lutte à finir, sans le savoir. Je mange ma peine. Je ne m'aime pas en tant que fille timide et soumise moralement à sa maman, jamais au sein de la controverse, incapable de m'affirmer par oui ou non. Oui je suis rondelette, corporellement, et de plus, je suis habillée comme une dinde. Je crois que ce n'était pas la priorité de nos parents en ce temps: la mode pour enfant. En jogging les grosses cuisses! Et que dire des collants inconfortables qui accompagnaient les hideuses jupes des seventies (années 70)... Je ne crois pas que c'était pour mal faire, c'était tout simplement la façon de faire de l'époque, et ma mère n'est pas fautive en celà.
On pense tout de suite, la mère était ronde! Chez-nous c'était pourtant le père. Le bon vivant, le tendre, le joueur, l'insouciant. Par contraste, la mère était excessivement mince. Pas froide mais peu démonstratrice de ses émotions, mais surtout amoureuse de l'ordre et du bcbg (bon chic bon genre), et extrêmement british: l'étiquette en toute chose. Du plus loin que je me souviennes, je ne me suis jamais identifiée a ma mère, malgré l'amour qu'elle a pu me porter. Y a des gens comme ça que l'on comprend mal. Même aujourd'hui, ayant pourtant découvert un côté d'elle hyper-émotif, je continue de la percevoir comme étant rigide, elle est rapide de jugement, et sauvageonne aussi (aime son indépendance et son autarcie). Je l'ai souvent vu percevoir les autres comme une menace. Tout le contraire de moi qui a besoin d'être entourée, qui laisse la chance au coureur à plusieurs reprise (jusqu'à ce que ma limite soit atteinte parcontre), qui suis une intense, une sanguine, une amoureuse.
Chez-nous donc, existait cette dualité gros /mince couplée avec les idées préconçues (chaleureux/triste) qui s'y rattachent. J'ai peut-être fait les associations qui s'imposaient en fonction du type de personne vers laquelle je tendais. Toujours est-il que pendant que nous nous régalions des desserts de la nounou, il était de notoriété publique dans la maison comme dans la famille élargie que ma mère mangeais moins qu'un moineau qui mange pas, soignant sa ligne en négligeant de ressentir la faim, accordant à son apparence d'enseignante une importance remarquable. Ma mère en 35 ans de carrière ne s'est jamais habillée deux fois de la même manière.... Et elle était couverte de bijoux.
Était-ce ça, faire attention à sa personne? C'est l'exemple que j'en ai eu dès l'enfance. Fallait-il, pour être "mince", adhérer à ce système de valeur, agir en conséquence? Fallait-il à tout prix ÊTRE mince, maigre même? J'aimais manger et je ne me serais jamais privée, même pour me rapprocher d'elle ou lui ressembler. J'ai bien eu quelques épisodes d'anorexie ponctuelles mais je ne suis jamais tombée durablement dans le patern ;oP Je fais une bien mauvaise anorexique, et c'est probablement une vraie chance. Donc j'ai continué de manger des chips avec mon paternel le soir devant sa soirée du hockey (ou était ma mère, je vous le donne en mille, au bingo!), et continué à réclamer toujours de mon paternel ma crème à glace à la cantine, continué à piger dans le chocolat à fondue qu'il cachait pour ses soirées tristes à lui aussi, et refusé le modèle maternel. Là fut mon premier piège. Il m'était désormais impossible d'envisager la modération en matière de nourriture sans risquer de m'associer au modèle maternel, qui ne m'apportait pas la paisibilité d'enfant que j'étais en droit d'attendre. Être avec un adulte aimant me procurait du plaisir, manger faisait partie du plaisir, mon père était et fait encore figure de gourmand :O) Pourquoi aurais-je appris et choisi l'aridité d'une alimentation "minceur"? De toute façon carencée. Comme le plaisir est à la clé de tout comportement humain, il me fut je le suppose aisé de choisir mon camp.
Je peux donc dire que mon premier mécanisme de protection s'est mis en place sur la notion de bien-être: manger rima dès lors avec la sensation d'être aimée, gâtée, bénéficiant de la chaleur humaine qui accompagnait chaque sucrerie, collation ou petit plat. À l'inverse, en être privé revenait à imiter une mère qui, bien qu'aimante à sa façon, me privait de sa présence continuelle et rassurante. Avec une bonne barre de chocolat, j'arrivais à me sentir joyeuse, j'oubliais une réelle détresse, celle qui m'étreignait encore quelque fois le soir lorsque je l'entendais partir juste après mon bain, à l'heure habituelle de la vie de famille pour toutes les maisonnées du village. Cette époque m'a tellement brisée qu'aujourd'hui j'ai fait des choix de vie qui protègent mes enfants de cette peine immense qu'est la résultante affective d'un abandon parental, même fantasmé (pas réel puisque le parent revient toujours au bercail).
Je posais la question dans un précédent billet: pourquoi doit-on choisir de défendre la rondeur, ou la minceur... pourquoi pas viser le poids optimum, le poids santé, pour la longévité. Je n'ai précisément jamais appris moi-même ce qu'est l'alimentation rassasiante sans plus, sans excès, sans influence affective. Je n'ai pas hérité de la sagesse innée du corps qui se nourrit à sa convenance. Entremêlant l'affectif à l'acte, j'ai déréglé mon sens du poids santé. Et j'ai édifié mon rapport à la nourriture en le faisant transiter par une quête d'identité. J'ai réalisé celà il y a quelques années. Mais entre le réaliser et le surmonter, il y a une montagne, que je gravis chaque jour.
Comment se fait-il que le bonheur soit associé au fait de mal manger??? De manger je peux voir, mais mal manger? (voir billet précédent)
Je possède ici une esquisse d'explication...
Maintenant, renverser la vapeur pour mon propre intérêt.
Défaire ce qui a été tissé à mon insu, en toute innocence. Défaire les associations nocives. M'aimer et me consoler pour ne plus compenser. M'aimer alors que je n'ai pas appris à le faire. Manger comme j'aurais dû apprendre à le faire, pour la chose, sans plus.
Bâtir une association "manger dans le but avoué d'entretenir ma condition physique", d'où découlera le plaisir et la satisfaction de faire attention à moi, et le bonheur de me reconnaître une valeur incontestable.
Je n'ai plus besoin de cette protection, je peux laisser tomber le réconfort de la malbouffe. Je peux maintenant trouver du réconfort dans le fait de bien manger, et occasionnellement déborder du côté des "sucreries" ou des "saleries" en assumant mes choix.
Et j'apprend à faire la paix avec mon enfance. Mes parents ont fait pour le mieux dans les circonstances, dans leurs circonstances. Et de l'amour parental, j'en ai reçu, tant maternel que paternel, et ils ont fait de moi une personne sommes toute assez équilibrée, aimante et intéressante. Le but ici n'est pas de faire une critique des soins parentaux dont j'ai été l'objet. J'exprime plutôt mes perceptions, mes blessures , au grand jour, pour laisser se former les cicatrices.
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Simplement Vivi
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vendredi 1 février 2008
L'éloge de la rondeur, ou les malheurs du corps humain.
Sans aucun doute dans la société actuelle, nous assistons à un certain retour du balancier en réponse à la tyrannie de la minceur.
Il n'y a qu'à penser à ce groupe appelé Glamazons, en compétion dans "América's got talent" ou "Du talent à revendre"... et dont Jerry Springer a fait l'éloge en mentionnant qu'elles étaient pour lui de vraies femmes, en bon britannique qu'il est, et que plusieurs maigrichonnes devraient s'inspirer d'elles...
Dans les commentaires concernant ces chanteuses ma foi plutôt douées, on y retrouve évidemment plusieurs voix mais une tangente au milieu de celles-ci me sidère et m'effraie:
".You're 10 times sexier than Britney Spears and Paris Hilton can ever dream of.As a matter of fact they should bow down to you.My love always and forever!"
...Vous êtes 10 fois plus sexy que Britney et Paris pourraient le rêver! Elles devraient s'incliner devant vous...
"I believe the glamazons are role models for teen and for those who struggle with weight. Yes big can be beautiful, classy and smart! We need more role models like these that bring joy to our lifes and not distress and all the dangers that anorexia and bulimia bring to our teens now a days!"
...Je crois que les Glamazons sont des modèles pour nos jeunes et pour tous ceux qui sont aux prises avec des problèmes de poids... Oui être GROS peut être beau, avoir de la classe et tout. Nous avons besoin de davantage de modèles du genre parce qu'ils mettent de la JOIE dans nos vies, pas de la détresse et tous les dangers que l'anorexie et la boulimie représentent pour nos ado de nos jours...
Que dire des dangers de l'obésité morbide?? Ils semblent bel et bien être le cadet des soucis de cette mère de famille... Elle dit que ces filles, de par leur rondeur, apportent la joie .... encore le mythe du "gros" bon vivant, bonne personne, et du maigre sévère et triste...
Doit-on vraiment choisir? Ne peut-on être en santé, dans son poids santé, et heureux, et fier de répandre cette joie autour de nous? À force de faire de telles associations, le débat est complètement faussé. D'abord devrait-il y avoir débat??? Jamais je n'ai prétendu que la minceur devrait être primée pour sa beauté, ce n'est pas non plus ce que disent les spécialistes. Ceux-ci encouragent même les gens à ne perdre d'abord que 10% de leur poids en trop en assurant que déjà, il est possible de voir des améliorations à la santé, à l'espérance de vie, à l'espérance d'une vie EN BONNE SANTÉ. Il me semble complètement abherrant de rechercher la joie, la beauté ou la classe dans l'essoufflement, le cancer du colon ou du sein, les dangers de crise cardiaque prématurée, de diabète qui doit-on le rappeller peut mener à la perte d'un membre ou même à la cécité.
Ce n'est pas une question de gros ou de maigre, c'est une question de santé. De longévité. De bonheur oui. Quoi qu'on en dise, le bonheur est dans la conservation d'un poids approprié au maintien optimal des fonctions corporelles. Comment pourrait-il en être autrement? Quiconque a suffisamment combattu une douleur sait qu'elle peut invalider la moindre pulsion de bien-être. Et embonpoint rime avec maladie et douleur, ce n'est pas du prêchi prêcha...
Je dis bien ici poids approprié, pas conforme à une échelle pré-établie. Je ne parle pas ici de minçeur! Un 140 lb pour mes 5 pieds serait sans doute un compromis plus qu'acceptable! Loin de moi l'idée de vouloir niveller la masse...
Et nulle question de rabaisser les gens en surplus de poids... avec mon 180 lb pour mes 5 pieds.. je dois dire que je me sens très concernée par la question. Et je respecte infiniment les gens qui, bien que tannés de traîner du poids en trop, sont démotivés ou complètement désorganisés dans leurs efforts pour en perdre, ou ayant même abandonné la tâche. Nous ne sommes pas des superhéros. Et il s'agit bien là d'une épreuve. Oui, c'est héroique de perdre du poids. Là où je m'arrête c'est quand il est question d'en faire une sous-culture, un clan d'appartenance, un choix de vie conscient et assumé. Ça va pour un petit nombre de personnes, mais comme nos jeunes et la plupart des adultes vivent en fonction de l'exemple, n'est-ce pas risqué?
C'est un peu comme de dire: "faut bien mourrir de quelque chose ... si c'est pas cela ce sera autre chose"... bien comique dans la bouche d'un vieillard, mais ô combien plus dérangeant et morbide dans la bouche d,une adolescente qui ne peut concevoir de vivre selon de bonnes règles alimentaires, et qui développera dans le milieu de la vingtaine une problématique de maux de dos ou de pieds ainsi qu'une tension artérielle élevée qui asservira sa vie à une médication continuelle. Je crois qu'au moment où elle fait ce choix, elle n'a pas cette vision globale. Pas plus que moi, qui ai toléré et infligé à mon pauvre corps toutes ces années de lourdeur et qui espère encore que ce sera sans conséquences....
Que présente la société actuelle? Une minçeur extrême et accessible au prix d'immenses sacrifices et d'une vie de privation, notamment chez les stars qui se rabattent sur les substances illicites en frustrées qu'elles deviennent.. tout pour ne pas manger quoi! Ou encore une vie "facile" et bien plus agréable faite de "confort food", de "diet coke and pizza" comme le dit Mika.... Ou est le juste milieu? Le gros bon sens? Comment se fait-il que le bonheur soit associé au fait de mal manger??? De manger je peux voir, mais mal manger?
Voici une chanson bien en vogue ces temps-ci:
Les paroles qui m'interpellent en gras...
Feels like a big balloon
I said hey girl you are beautiful
Diet coke and a pizza please
Diet coke i'm on my knees **
Screaming, big girl you are beautiful
You take your skinny girl
I feel like i'm gonna die
Coz a real woman needs a (real man has why)
You take your girl and multiply about four
Now a whole lot of woman needs a whole lot more
{Refrain:}
Get yourself to the butterfly lounge
Find yourself a big lady
Big boy come on around
And there be gonna do baby
No need to fantasize
Seen some worse in my (faces)
A water in the whole
With girls all around
Curves in the right places
...etc...
Vous aurez reconnu Mika et sa célèbre "Big girls.."
La skinny girl est associée ni plus ni moins qu'à la maladie...et à la mort.
Opposons à celà un enrobage de graisse protecteur, et l'effet magique opère instantanément!
C'est ce qu'on voudrait bien faire croire.
Et étrangement c'est le contraire en réalité. Totalement le contraire!!!!!!
Je pourrais trouver encore un paquet d'exemples comme ceux-ci, en particulier dans le cinéma, ou l'IMC est gage de rigolade et de "profitons de la vie"... Le problème c'est qu'on ne nous montre pas le après....
Je trouve celà inquiétant, très inquiétant même...
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Simplement Vivi
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06:02
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Ahh ces moments de plénitude avec l'univers...
182.5...
Je pense que mon corps se réconcilie progressivement avec mes visées :)
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Simplement Vivi
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06:01
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